France, 1907 : Si tu prêtes, tu n’auras pas. Vieille maxime latine qui, pour être vieille, n’en est pas moins vraie. Elle était employée au moyen âge avec des additions suivantes : Si præstabis, non habebis ; si habebis, non tam bene ; si tam bene, non tam cito ; si tam cito, perdis amicum. Qui prête ne recouvre ; s’il recouvre, non tout ; si tout, non tel ; si tel, ennemi mortel. (Proverbe espagnol.) Les Anglais disent : The way to lose a friend is to lend him money. « Le moyen de perdre un ami est de lui prêter de l’argent. » Il est peu de personnes qui n’aient été à même de juger de la sagesse de ce conseil.